Retour sur le concours de conservateur d’Etat

S’il y a bien un marronnier dans le monde des bibliothèques, c’est celui des concours. Chaque année, chacun passe les épreuves et scrute les résultats dans l’espoir de pouvoir se stabiliser ou progresser dans sa carrière. Alors quand on la chance d’avoir été reçu, il est normal de partager son expérience.

En 2015, à ma grande surprise, j’ai été admis au concours interne de conservateur d’État. Voici donc quelques éléments marquants qui ont pu m’aider au cours des différentes épreuves.


Les écrits

Pour être honnête, cette année devait constituer un premier retour dans le monde des concours, après 3 ans d’inactivité dans ce domaine. L’objectif pour moi était de passer ces épreuves sans préparation puis de demander mes copies pour analyser mes points faibles et les travailler les années suivantes. Cela est tout à fait possible de les demander au service organisateur du concours, aussi bien dans l’État que dans le territorial. Par contre, il n’y a pas obligatoirement les remarques des correcteurs.

Je me suis donc uniquement focalisé sur la méthodologie, plutôt que sur la culture générale. Mon arme secrète pour cela est l’ouvrage de Valentine Drevet-Benatti « La culture générale pour les grands débutants ». Elle présente de manière très drôle la façon d’aborder ces épreuves, tout en donnant des éléments concrets et pratiques. Il s’agit d’un ouvrage généraliste, qui ne concerne pas uniquement les concours des bibliothèques. Mais dans le cas présent, il s’est avéré très utile.

C’est donc sans stress excessif que je me suis présenté aux épreuves (5 heures de composition de culture générale, 4 heures de note de synthèse), car je n’en attendais pas grand chose. Voici les sujets :

  • Composition : Notre société a-t-elle besoin de héros ?
  • Note de synthèse : La vie privée est-elle encore possible à l’ère du numérique ?

Pour savoir ce qu’il fallait faire, vous pouvez vous référer au rapport du jury. Les meilleures copies sont également mises en ligne maintenant. Inspirant, non ?

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Quand tu apprends que tu es admissible au concours de conservateur et que tu n’as rien préparé.


 Préparation aux oraux

Les résultats me sont parvenus incidemment par Twitter, avant même que je puisse appuyer sur F5. Une fois le choc passé, il faut rapidement se mettre au travail (sauf si vous êtes plus prévoyants que moi), car il n’y a qu’environ un mois entre les résultats d’admissibilité et les oraux.

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Quand tu apprends par Twitter que tu es admissible et que tu n’as rien révisé.

Le dossier de RAEP

En tant qu’interne, il est nécessaire de remplir un dossier de RAEP (reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle). Le jury de l’épreuve de motivation professionnelle va s’appuyer dessus pour éventuellement échanger avec vous sur votre parcours. Pour les curieux, ce document RAEP est disponible en ligne. Vous avez environ 15 jours pour le remplir et le renvoyer en 5 exemplaires. Autant vous dire qu’il ne faut pas attendre et le préparer le plus tôt possible, avant les résultats si vous avez du temps.

Il est nécessaire d’y indiquer le parcours de formation, les expériences professionnelles et les compétences acquises et un rapport d’activité de deux pages qui a « pour but de préciser votre expérience et votre niveau de qualification ». Vous pouvez également joindre un ou deux documents ou décrire une ou deux actions pour illustrer vos compétences professionnelles.

Pour ma part, je me suis beaucoup appuyé sur le référentiel Bibliofil’, pour trouver dans mon parcours les compétences qui correspondent aux profils de poste pouvant être proposés aux conservateurs. J’ai également insisté dans le rapport d’activité sur les expériences qui montrent mes capacités de gestion de projet et de négociation. Enfin, j’ai également fourni les documents pour illustrer certains de mes propos, avec une note d’accompagnement expliquant le contexte de leur production et ce à quoi elles ont conduit.

La préparation

Et pour le reste, comment se préparer ? Eh bien, comme on peut.

D’une part, on regarde les épreuves auxquelles il va devoir falloir se frotter et en comprendre les attendus. Là encore, les rapports de jury sont très éclairants.

Si vous avez de la chance d’être proche d’une grande ville, vous pouvez également vous adresser à un CRFCB. Ceux-ci organisent chaque année des préparations au concours et, si vous êtes admissibles, certains acceptent que vous rejoigniez les groupes qui suivent la préparation depuis le début. Il faut également que votre employeur l’accepte, car cela signifie être absent du service pendant ce temps. Ces séances sont très formatrices car elles vous forcent à travailler en temps limité sur des textes que vous ne connaissez pas et à les présenter devant un jury. C’est très dur au départ mais plus on pratique, plus les réflexes arrivent rapidement.

Étant admissible en même temps que deux autres collègues, nous nous sommes également retrouvés certaines demi-journées pour travailler en groupe. Chacun a écrit sur des petits papiers une quinzaine de sujets (par exemple les Jeux Olympiques, Olympe de Gouges, les sectes…), qui ont ensuite été mélangés. Nous tirions alors chacun à notre tour un sujet et devions dire ce que nous savions dessus. Les autres ajoutaient ensuite les éléments qu’ils connaissaient. Lorsque nous séchions tous les trois, Internet nous apportait des premiers éléments de réponses. Avec quelques gâteaux et du thé (ou de la bière), ce furent des séances à la fois agréables et constructives.

Côté travail personnel, j’ai exploré deux pistes. D’une part, grâce à la préparation suivie, j’ai pu repérer mes plus grandes lacunes culturelles (notamment l’histoire du XIXème siècle). Il existe de nombreux ouvrages issus des collections encyclopédiques ou des manuels de premier cycle qui abordent les sujets qui peuvent vous intéresser. D’autre part, je me suis plongé dans l’actualité, avec lecture d’un quotidien tous les jours et épluchage des blogs professionnels. Pour ce qui concerne la presse, j’ai utilisé Europresse, proposé par de nombreuses bibliothèques, et qui permet d’accéder de chez soi aux journaux du jour en version PDF. Très pratique pour s’y plonger dès le matin ou le soir en rentrant du travail.

Pour l’épreuve de langue, euh… pas la peine d’espérer de devenir bilingue en un mois. Donc, soit vous êtes au top et c’est génial. Soit vous êtes comme moi et des séances intensives de films en VO et de lectures d’articles en anglais s’imposent. Après, je vous rappelle que l’épreuve interne de langue consiste en une discussion en français après la lecture et la traduction d’un texte. Stressant certes, mais pas autant que les externes qui doivent affronter deux épreuves de langue.

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Candidat admissible parlant des oraux avec ses collègues.

Et en dehors du concours ?

N’ayant pas envisagé d’être admissible, le mois de juin était prometteur, avec des week-ends bien chargés et des visites familiales. Que faire alors ? Se reclure dans sa chambre et renoncer à tout plaisir ? Ou oublier le concours et profiter de la vie en comptant que le miracle se reproduise ? Eh bien ni l’un ni l’autre.

Quand cela était possible, j’ai annulé ce qui pouvait être reporté. D’une façon générale, les gens comprennent très bien que vous ayez besoin de vous investir sur ce projet pendant un certain temps.

A l’inverse, quand l’annulation n’était pas envisageable, j’ai profité de ces sorties pour engranger des éléments pour le concours. Votre famille vient vous voir ? Emmenez-les au musée : vous pourrez parler de la dernière exposition que vous avez vue lors des oraux. Une soirée cinéma avec un ami de longue date ? Convainquez-le de ne pas aller voir Avengers 2 cette fois et jurez-lui que la dernière Palme d’Or est « soooo wonderful« . Un repas chez des amis ? Profitez-en pour vous renseigner sur leur métier, leurs passions : qui sait, ça pourra toujours servir.

Il me semble que ces petites pauses sont de toute façon très profitables. Une surcharge de stress n’est pas toujours facile à porter, même pour un mois seulement.


Durant les oraux

Voilà, c’est le grand jour, le D Day. Le stress est là, bien installé. Respirez un bon coup et tout ira mieux dans quelques heures, une fois les oraux finis. Il faut juste tenir trois fois trente minutes devant un jury.

Les choses à ne pas oublier dans votre besace

  • Votre convocation ;
  • Une pièce d’identité ;
  • Une montre (pour la préparation du commentaire et pour votre exposé de 10 minutes) ;
  • Des crayons de toutes les sortes ;
  • Une bouteille d’eau ;
  • Un dictionnaire unilingue pour l’épreuve de langue ;
  • Des petites choses à grignoter mais qui ne risquent pas de vous tâcher ;
  • Un peu d’argent pour décompresser à l’extérieur entre deux épreuves ;
  • Un téléphone (à éteindre pendant les épreuves) ;
  • Tous les gri-gri (non voyants de préférence) qui vous aideront à vous sentir mieux.

Comment s’habiller ?

Il faut rester simple mais montrer que vous maîtrisez les codes de l’épreuve qui fera de vous des futurs cadres. Donc remisez vos jeans et t-shirts au fond du placard. Une chemise, un costume et, si vous vous sentez à l’aise avec, une cravate feront l’affaire.

Les épreuves

Quels sont les attendus de ces épreuves ? Que vous montriez que vous savez vous exprimer et avoir un esprit critique. Vous aurez donc pour chacune des épreuves 30 minutes de préparation. Durant ce temps, vous devrez travailler sur le texte qu’on vous aura donné.

Pour l’anglais, il s’agit de traduire une partie du texte. Mais il faudra le lire entièrement et garder quelques minutes pour réfléchir aux questions qu’on pourrait vous poser autour. La discussion autour de la traduction ne dure pas tout le temps de l’épreuve et il faut donc se préparer à aborder d’autres questions en lien avec le texte ou sur la culture anglo-saxonne.

Pour les épreuves de conversation avec le jury et de motivation professionnelle, le principe est, à partir du texte, de préparer un commentaire de 10 minutes. C’est à la fois assez simple et assez compliqué. Simple, car il s’agit de faire ce que l’on fait tous les jours à partir de la lecture d’un article, c’est-à-dire de le mettre en perspective. Prenez-vous pour argent comptant ce que vous lisez ? Non : vous vérifiez sa source, le remettez dans un contexte, faites le lien avec ce que vous avez lu ou entendu par ailleurs et repérez les faiblesses du raisonnement. C’est cela qu’on attend de vous. Mais c’est aussi compliqué, car avec le stress ou un sujet qui ne nous inspire pas, il est difficile de mobiliser et d’organiser des connaissances en trente minutes. C’est un des éléments à travailler en priorité.

Votre commentaire ne vous plaît pas ? Ce n’est pas grave : lancez-vous. Le jury vous demandera par la suite de compléter. Et les questions qui suivront vous permettront éventuellement de montrer une autre facette de votre personnalité.

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Quand tu essaies de convaincre le jury que oui, tu as tout ce qu’il faut pour être conservateur.

Alors, qu’en est-il de ces fameuses questions ? Voici, à titre indicatif, celles que l’on m’a posées. Je les ai notées après les oraux. Mais comme ces instants passent très vite, elles ne reflètent peut-être pas tout à fait ce qui a été dit et ne suivent pas forcément l’ordre chronologique.

En anglais, il s’agit d’un article du 1er mai 2015 du Guardian par Alison Flood « Judy Blume makes plea to New York mayor for library funds ». Il m’a d’abord été demandé plusieurs points de précision sur la traduction. Il y avait beaucoup d’erreurs m’a dit le jury après, mais j’ai réagi rapidement et les ai corrigées pour la plupart, ce qui a été apprécié. Voici les autres questions :

  • Quel commentaire pouvez-vous faire sur ce texte ?
  • Les auteurs anglo-saxons se sont mobilisés contre Amazon en janvier dernier. Pouvez-vous dire pourquoi ?
  • Quelles relations entretiennent les auteurs avec les bibliothèques en France ?
  • Que pouvez-vous nous dire de la loi sur le droit de prêt en France ?

En culture générale, ce fut une critique de Gérard Courtois portant sur le livre « Pour en finir (vraiment) avec le millefeuille territorial » d’Eric Giuily et Olivier Régis.

  • Vous avez parlé d’égalité de traitement sur le territoire français. On parle aujourd’hui de difficultés pour accéder aux services de santé. Qu’en pensez-vous ? Et les déserts médicaux ?
  • Pouvez-vous me dire quel est le parcours des étudiants en médecine ? Après la première année, est-ce bien un examen ? (NB : c’est un concours). Comment s’appelle le deuxième examen ? Que veut dire ECN ? Pourquoi ?
  • Que peut faire un préfet vis-à-vis d’une collectivité territoriale ? A quel moment intervient le contrôle de légalité ? Et en cas de déficit ? Combien de temps peut durer une mise sous tutelle ?
  • Que pouvez-vous nous dire de la francophonie dans le monde ? Quelles structures s’occupent de ce sujet ? Citez un auteur francophone étranger. Y a-t-il des Académiciens qui ne sont pas Français ?
  • Pouvez-vous citer des films dont l’action se passe au Château de Versailles ? Quel est le statut du Château de Versailles ? Qu’est-ce que ce statut implique ?
  • Savez-vous quelle exposition a lieu actuellement au Château de Versailles ? Vous souvenez-vous d’autres expositions ? Qu’en pensez-vous ?
  • Pouvez-vous citer des exemples de destructions d’œuvres ? Pourquoi fait-on cela ? Et les autodafés ? Quel est l’auteur du livre Auto-da-fé ? (NB : j’ai demandé après. C’est Elias Canetti).
  • Pensez-vous que l’art contemporain est un art vide, bête ? Pensez-vous que l’art contemporain est un art dégénéré ?
  • Connaissez-vous des courants historiographiques ? Une école ? Quel domaine est étudié par l’école des Annales ? Pouvez-citer des historiens contemporains ? Quel est le domaine de Benjamin Stora ? Et plus précisément que le Maghreb ?

Lors de l’entretien de motivation professionnelle, j’ai dû travailler sur une chronique de Gaël Cadoret, parue le 24 février 2014 dans INGIN : « La méthode Agile – Optimisation de la relation « Client / Fournisseur » » :

  • Concernant les marchés publics, y a-t-il une procédure qui permette de travailler par objectifs intermédiaires avec des prestataires ?
  • Vous avez été maître d’ouvrage dans un projet de ré informatisation. A combien se montait le budget prévu ? Ce projet a-t-il abouti ? Pourquoi ?
  • Vous avez parlé des risques psychosociaux. Pouvez-vous m’en parler plus ? Vous avez des exemples ?
  • Vous dites vouloir prendre soin de vos agents et laisser parler leur créativité. Comment faites-vous cela ? Mais que doit faire un responsable ? Et vis-à-vis de votre hiérarchie ? Qu’est-ce qu’un bon responsable selon vous ? Vos responsables l’ont-ils été ?
  • On installe le Wifi dans votre bibliothèque et vos agents ne le souhaitent pas. Comment gérez vous cela ?
  • On vous demande d’ouvrir votre bibliothèque le dimanche d’ici un an. Comment procédez-vous ?
  • Où vous voyez-vous dans 5 ans après votre sortie d’Enssib ? Mais vous vous voyez diriger ? Quel serait votre poste idéal en sortie d’Enssib ?
  • Avez-vous passé me concours de conservateur territorial ? Le passerez-vous l’année prochaine ? Est-ce la première fois que vous vous présentez au concours de conservateur ?
  • Vous avez commencé votre parcours comme vacataire ? (NB : en fait j’ai commencé comme bénévole, ce que j’ai précisé). Pourquoi ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Voilà, je suis désolé pour ce premier article un peu long, mais il semble important de pouvoir partager cela avec qui préparent les concours. Sur mon ancien blog, vous pouvez également trouver d’autres articles sur les épreuves du concours de bibliothécaire (écrit et oraux), ainsi que ce qui arrive après avoir été admis. Il me semble que, en dehors de la durée de formation, cela s’applique en grande partie au concours de conservateur.

Bon courage à tous et que la force soit avec vous !

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Quand après avoir été admis tu te rends compte que maintenant 18 mois de formation t’attendent.

Au fond de ma besace de formatrice

A force d’intervenir à droite et à gauche, que ce soit au sein de mon poste (formation des usagers, L à D à l’UVSQ puis principalement doctorants à Paris Descartes) ou à l’extérieur en formation continue (animation de communautés, active learning), j’ai commencé à réunir autour de moi un matériel suffisamment divers et varié pour que ça vaille le coup de vous en parler ici.

Quelle que soit la formation que je donne, je gribouille systématiquement une check-list de mon matériel « de base ». Elle a le mérite de me vider la tête (je suis assez stressée comme ça, pas la peine d’en rajouter) et de m’éviter certains désagréments. En bref, vous l’avez compris, cette check-list s’est construite sur le tas. « C’est en se piquant que l’on devient couturière » comme disait ma grand-mère :p

Buffy (en parlant de son pieu) : C'est une arme défensive. À Los Angeles, tout le monde en a. C'est très démodé le gaz paralysant.

Buffy (en parlant de son pieu) : C’est une arme défensive. À Los Angeles, tout le monde en a. C’est très démodé le gaz paralysant.

Check-list de base :

  • une bouteille d’eau (hyper important. Sauf si tu formes une caserne de pompiers et que tu veux vraiment t’étrangler en parlant)
  • une connexion Internet qui fonctionne (non, non, ceci n’est pas une lapalissade…), Mozilla installé, la possibilité d’installer un minimum de modules complémentaires (sans codes admin)
  • un vidéoprojecteur qui fonctionne (c’est aussi valable pour un TNI)
  • demander les identifiants-mdp de la session du PC de la salle de formation
  • une sortie son (notamment si projection de vidéo(s) prévue)
  • une clef usb comprenant mon support ppt ET sa version en pdf (quand vous faites joujou avec des polices rigolotes c’est bien utile pour que tout ne parte pas en live)
  • mon blabla imprimé (même si je m’en détache, j’aime le savoir à portée de main)
  • soit je dispose d’un TNI (que je maîtrise un chouilla), soit je prévois des marqueurs (paperboard) ou des feutres (tableau blanc)
  • si paperboard : du papier !!
  • et enfin, la liste des personnes attendues

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Mais depuis que je me suis mise à ce truc plutôt marrant qu’est l’active learning (merci Aurélie !), ma check-list de base a, disons-le franchement, pris du poids (et nécessite un cabas pour se véhiculer). Elle me demande également un peu plus d’organisation, notamment côté achats.

A la check-list de base de la chasseuse de vampires formatrice, j’ai donc rajouté la check-list version « je fais de l’active learning » :

  • Café, viennoiseries
  • Cymbales tibétaines
  • Dé en mousse (acheté sur Tout pour le jeu)
  • Stickers flèches (achetés chez Les Soeurs Greene du Danemark)
  • 2 Minifigures Lego (à offrir aux volontaires du Battle decks)
  • Chokotoffs
  • Sablier « smiley » de moins d’une minute (acheté sur Tout pour le jeu)
  • Feutres et crayons de couleur
  • Bloc de feuilles blanches
  • Plan imprimé : sous format de mind ou metro map
  • Padlet de la formation (en ligne)
  • Scotch
  • Kit Lego Serious Play
  • Diffuser musique (connexion Deezer possible + plugin Flash ok)
  • Jeu de Memory (acheté vierge sur Tout pour le jeu)
  • Action cards (faites maison)
  • Post-its
  • Évaluation imprimée : mind map
  • Battle decks : 10 vues préparées et insérées dans ppt
  • Cartes pour « Happy mail » (de ce genre-)
  • Nuages « ardoises » magnétiques (suppose un tableau blanc)
  • Jeu de Storycube (l’original)

Évidemment, je n’utilise pas l’ensemble de ces items pour toutes les formations que j’assure, tout dépend des activités que je prévois. Et je compte bien allonger cette liste au fil des mois à venir en fonction de mes inspirations. Car, on est bien d’accord, notre seule limite c’est notre imagination ! (et le prix qu’elle coûte, ok…)

Et, promis, je vous ferai des billets sur les exercices évoqués ci-dessus dans les prochaines semaines !